Les Gorges du Fier
Lorsque nous sommes arrivés dans la région, nous avons eu la chance de découvrir Lovagny, situé à 10 kilomètres d’Annecy, en visitant une maison en vente. Elle était vraiment jolie cette petite maison cachée derrière l’église, avec son jardin semi-abrité et ses escaliers authentiques de 1920. Nous en avons profité pour faire un détour par les Gorges du Fier à une dizaine de kilomètres de là.
Le Fier est l’une des principales rivières de la Haute-Savoie. Il a lentement et sûrement creusé de magnifiques gorges (du Fier donc) aux pieds du château de Montrottier. En octobre 1868, des travaux ont commencé pour monter des passerelles à l’intérieur des gorges. Elles surplombent le Fier sur une hauteur d’une vingtaine de mètres. Depuis, on peut donc venir admirer ce phénomène d’érosion grandiose (entre mars et octobre seulement). Pour y accéder, rendez-vous à Lovagny, en direction des Gorges du Fier. Il y a un parking et l’entrée est payante, mais cela vaut vraiment les quelques euros déboursés. Le parcours est très facile et vous pouvez y aller sans problèmes avec des enfants (sans poussette). Il dure environ une bonne heure et il y a très peu de dénivelés, mais il ne faut pas avoir peur du vide.
À l’arrivée sur le site, on se gare et on monte sur une chemin ombragé passant par le Pont des Liasses. Le Fier se découvre alors à vous. Plus haut, vous verrez des marmites de géants creusées dans la roche et qui donnent par beau temps, des envies de baignade (mais attention, canyonning et baignades interdites sur le site).
Après avoir acheté vos tickets au kiosque d’entrée, vous arriverez à la passerelle qui déroule sa langue de fer sur 252 mètres accrochés à la paroi rocheuse. Admirez la vue du Fier, mais faites attention à ne pas vous cogner la tête ou faire tomber votre téléphone au-dessus de la balustrade. Au-dessus, en-dessous, il y a des dédales et des amas de rochers superbes et on découvre parfois des profils curieux sculptés dans la roche.
Au bout du parcours, on atteint la Mer labyrinthique des Rochers. C’est un chaos de blocs, dont l’un, carré, semble comme suspendu au-dessus de cet amas minéral.
Au-delà, le Fier continue sa route plus sereinement. Nous aussi, on avait bien envie de continuer mais le site est complètement clôturé et à ce niveau-là il faut faire demi-tour. J’ai vu des passants par-delà les barrières et je me suis jurée de revenir pour explorer les environs.