Algarve, Portugal
L'Algarve est une région au sud du Portugal. Officiellement appelée Faro, elle se divise en 16 municipalités dont celles de Faro, où se situe l’aéroport, la charmante Lagos ou la nocturne Albufeira.
Plages blanches à pertes de vue, criques de sable secrètes et roches dentelées léchées par les vagues font de cette région un paradis pour les amateurs de farniente et de soleil. Mais on y trouve aussi de nombreux parcours de golf, des balades et des excursions en kayak pour les plus sportifs. Les falaises assez peu élevées sont ponctuées de villas qui dorent paisiblement leurs murs blanchis au soleil et quelques villages de pêcheurs pittoresques surplombent des criques recouvertes de pinèdes. Depuis les années 1960, la côte centrale entre Lagos et Faro s’est fortement développée et de nombreux bars et restaurants ont vu le jour. Les prix pour un repas oscillent entre moins de 10 euros à plus de 150 euros selon l’endroit où vous êtes - attention aux pièges à touristes.
Pour ce premier voyage en famille au Portugal, nous avons séjourné sept nuits dans un appartement à Vale de Lobo dont nous avons beaucoup apprécié la plage et la piscine. Nous avons loué une voiture et sillonné la côte en direction de quelques-unes des villes les plus connues : Loulé, Carvoeiro, Lagos, Albufeira, Vilamoura, Ferragudo et Tavira. Principalement de la flânerie et de la plage donc, en mode découverte.
Plage de Vale de Lobo.
Plage de Vale de Lobo.
Plage de Vale de Lobo.
Les falaises rouges de la plage de Vale de Lobo.
Plage de Vale de Lobo.
Une ruelle de Tavira.
TAVIRA, traversée par la rivière Gilão, est l’une des villes que nous avons apprécié le plus. Elle est restée assez authentique et offre de magnifiques plages, propres et larges, auxquelles on accède en prenant le ferry. Il y a quelques jolies boutiques en ville où on peut acheter des céramiques, des accessoires en liège ou des carnets aux motifs azulejos. Nous avons flâné dans les ruelles blanches, puis nous avons pris le ferry pour rejoindre les plages. Le trajet dure une quinzaine de minutes et un ticket coûte moins de deux euros par adulte. Plusieurs restaurants bordent la côte, où on peut se régaler de la pêche du jour (daurade, saumon, loup), grillée et légèrement assaisonnée, accompagnée de pommes de terre (15 euros environ). En apéro, les restaurants servent des olives (divines), du pâté de sardines (salé), des carottes (fondantes) et du pain frais. À déguster arrosé d’un pichet de sangria. Nous nous sommes également délectés de gambas et de crevettes à l’ail. Bref, on ne peut séjourner dans l’Algarve sans goûter aux poissons et fruits de mer.
Tavira, en route pour la plage par le ferry.
L’une des plages de Tavira, assez grande et large pour accommoder de nombreux touristes même en haute saison.
Dans le ferry vers les plages de Tavira.
Plage de Tavira.
Ruelle à Loulé.
LOULÉ est une autre destination authentique qui nous a charmés avec sa tranquillité et ses jolies ruelles ombragées par des voiles bleues, jaunes et rouges. On peut y découvrir les ruines d’un château surplombant le reste de la ville et un grand marché couvert où se procurer des fioles de piri-piri, des épices et de la poiscaille (le samedi, le marché s’étend dans les rues mais nous étions sur le départ). Nous y avons déjeuné pour peu cher. Le soir, la ville est plutôt calme donc si vous recherchez un endroit animé où faire la fête, RV à Albufeira, Lagos ou Vilamoura.
Ruelle à Loulé.
Loulé.
CARVOEIRO est une autre petite ville la tête dans la falaise et les pieds dans l’eau. Sympathique mais assez touristique. La plage est le point de départ de nombreuses excursions dont celles des grottes de Benagil. Il y a d’ailleurs bien plus à explorer autour de cette ville mais nous étions malheureusement pris par le temps.
Plage de Carvoeiro.
Carvoeiro.
Nous avons également visité le pittoresque village de pêcheurs FERRAGUDO, absolument charmant. On s’y perd dans un dédale d’étroites ruelles et d’escaliers pavés, clairsemés de bougainvilliers en fleurs roses offrant un peu de fraîcheur dans la chaleur de juillet. On y trouve de nombreuses façades typiques de l’Algarve : blanchies à la chaux avec des portes et des fenêtres encadrées de bleu, de jaune ou de vert.
Ruelle à Ferragudo.
Ruelle à Ferragudo.
Ruelle à Ferragudo.
Ruelle à Ferragudo.
Albufeira, ultra touristique et bruyante.
En revanche, nous n’avons pas du tout aimé Albufeira, la “Cancun du Portugal” selon moi, ville de fête ultra touristique aux bars bruyants dont certains retransmettent des matchs de foot sur écrans géants.
Nous l’avons visitée en matinée et je pouvais imaginer sans peine le visage que prenait cette ville le soir : ruelles grouillantes de monde, bars aux néons clignotant, terrasses surpeuplées transformées en pistes de danse…
LAGOS, enfin, est une ville assez grande et importante. Bien que recommandée dans de nombreux guides, elle ne m’a pas impressionnée plus que ça. Elle vaut cependant le détour. Il faut déambuler dans le centre-ville historique assez animé dont les murs dévoilent parfois de magnifique street art. Pour rejoindre la plage, il faut marcher assez longtemps depuis le centre, en longeant l’avenue dos Descobrimentos (elle m’a fait pensé à la Promenade des Anglais, à Nice) qui mène au port de plaisance, avant d’arriver sur une côte immense. Le trajet pour s’y rendre ne nous a pas particulièrement plu surtout en plein soleil, mais une fois arrivés, on a apprécié l’espace et la fraîcheur des vagues.
Street art à Lagos.
Côté shopping et souvenirs, les échoppes touristiques côtoient des boutiques plus sophistiquées. J’ai ramené dans ma valise un carnet aux motifs azulejos, des gros coquillages, des bracelets tressés… Il y a beaucoup d’accessoires en liège (50% du liège dans le monde est produit au Portugal) : étui à lunettes, portefeuilles, etc. Les céramiques sont magnifiques et je me suis jurée de garder de la place dans mon bagage une prochaine fois pour pouvoir ramener des bols, des oiseaux et des carreaux azulejo (d’origine portugaise, le mot azulejo désigne un petit carré de céramique émaillée généralement utilisé en grands ensembles de panneaux décoratifs). À ramener également : quelques conserves de sardine (juste pour la beauté des emballages), des olives, des pastéis de nata (petits gâteaux typiques du Portugal, faits d’une pâte feuilletée dorée au creux de laquelle se niche un flan vanillé). Plusieurs villes offraient aussi des “Indi shop” avec de magnifiques robes d’été aux tissus chamarrés et des sacs brodés à couper le souffle. Rien à voir avec le Portugal, mais intéressants.
En conclusion, nous avons beaucoup aimé la région de l’Algarve : ses plages, son climat, ses villages pittoresques aux allées blanches et aux murs couverts d’azulejos. Nous programmons déjà d',y retourner mais en basse-saison (septembre-octobre ou mars-avril) pour visiter notamment la très connue Ponta da Piedade et la non moins célèbre Praia de Marinha, plage classée parmi les plus belles du monde (et donc difficilement accessible), les grottes de Benagil, le sentier des sept vallées suspendues (Sete Vales Suspensos) et les falaises d’Algar Seco. Nous n’avons pas non plus eu le temps ou la possibilité d’explorer Faro ainsi que la ville de Monchique et la réserve de Formosa. Et bien d’autres…Je reviendrai donc mettre à jour cette page un jour ou l’autre.
Je termine avec cette série de photos sur les portes du Portugal, prises au hasard de nos déambulations, et dont la beauté m’a fascinée.